La Corée à travers ses saveurs : voyage au cœur de la cuisine coréenne

L’âme de la Corée en cuisine

Quand on pense à la Corée du Sud, on imagine souvent Séoul la vibrante, ses temples anciens et son énergie high-tech.

Mais il existe une autre Corée, celle que l’on découvre à chaque bouchée, à chaque plat partagé : la Corée des saveurs, des traditions et des rituels de table

Chez Link Mundo Studio, on vous invite à vivre cette immersion culinaire.

Préparez vos papilles : le voyage commence ici. 

🇰🇷 S’asseoir à une table coréenne : plus qu’un repas, un rituel

Dès qu’on pousse la porte d’une maison traditionnelle, un hanok, on est frappé par la simplicité élégante du décor. Un sol en tatami, un mobilier bas, et au centre, une table soigneusement dressée, souvent en bois sombre, patiné par le temps. L’atmosphère est paisible, propice à la contemplation. 

On s’y installe sur des coussins moelleux, jambes croisées, le dos droit, prêt à partager bien plus qu’un repas : une véritable cérémonie de convivialité. Les plats arrivent en abondance, non pas dans un ordre fixe comme en Occident, mais tous à la fois, dans une harmonie de couleurs, de textures et de parfums. Au centre : un plat principal, souvent mijoté ou grillé, symbole de chaleur et de générosité. 

Autour : une multitude de banchan, ces petites assiettes d’accompagnement qui font toute la richesse de la table coréenne — kimchi, légumes marinés, crêpes de courgette, tofu sauté, algues assaisonnées… 
Chacun se sert, échange, goûte, propose à l’autre. Le repas devient un moment collectif, vivant, respectueux des autres et des mets. 

On parle peu parfois ou beaucoup, mais les gestes — tendre un plat, remplir un verre, incliner la tête en remerciement — disent beaucoup. Parmi ces petits plats, il en est un qu’on ne peut ignorer : toujours présent, toujours attendu.
Une table basse en bois brut, posée sur un sol en tatami, entourée de coussins, baignée d’une lumière douce filtrée par des fenêtres à motifs géométriques traditionnels. Cette pièce évoque la sérénité, le respect des gestes simples, et la place centrale du repas dans l’art de vivre coréen.
Cette vue d'ensemble montre une table typique de restaurant coréen : une grande corbeille de banchan au centre, accompagnée de plats chauds, de soupes et d’une marmite de riz. On y aperçoit du kimchi, mais en tant qu’un élément parmi d'autres. Idéale pour illustrer l’aspect rituel et collectif du repas.

L’âme de la Corée : le kimchi et la fermentation

Alignées en plein air, ces jarres en terre cuite, appelées onggi, sont utilisées depuis des siècles pour fermenter les aliments en Corée, dont le kimchi, le doenjang (pâte de soja) et le gochujang (pâte de piment). Leur porosité naturelle permet une fermentation lente et contrôlée, essentielle au développement des arômes profonds.

Impossible de comprendre la gastronomie coréenne sans parler de fermentation, et en particulier de kimchi.
Plus qu’un condiment, c’est un pilier culturel, un symbole d’identité.

Chaque famille possède sa propre recette, jalousement transmise de génération en génération. Chou chinois, piment rouge, ail, gingembre, oignons, parfois radis ou fruits de mer : les ingrédients sont massés, salés, et enfermés dans de grandes jarres en terre cuite, les Onggi, qui reposent à l’extérieur, exposées aux saisons.
 
Là commence la magie : celle de la fermentation, un savoir-faire ancestral, autrefois vital pour conserver les aliments pendant les longs hivers.


Un gros plan sur la fabrication du kimchi, où des mains gantées manipulent une tête de chou chinois nappée de la fameuse pâte rouge épicée. Ce moment symbolise la transmission, le soin et la tradition autour de ce met fondamental de la culture coréenne.

Résultat ? Un goût complexe, profond, à la fois acidulé, piquant, et umami. Ce goût singulier du kimchi accompagne chaque repas, du petit-déjeuner au dîner, et rythme la vie quotidienne. Mais le kimchi, ce n’est pas seulement une question de goût.

C’est aussi une affaire de santé : riche en probiotiques, en vitamines et en fibres, il est réputé pour renforcer l’immunité et améliorer la digestion. En Corée, on dit souvent que le kimchi est bon pour le corps, mais aussi pour l’âme.
Fermenter, c’est prendre le temps. C’est honorer la nature, la patience, la transmission. C’est, en quelque sorte, prolonger l’esprit du repas coréen : un équilibre entre le vivant, le collectif, et la mémoire.

Un gros plan sur des baguettes saisissant un morceau de kimchi bien fermenté. La texture brillante, les fibres du chou et la couleur vive du piment révèlent toute la puissance aromatique de ce plat emblématique. Cette image illustre parfaitement l’intensité gustative du kimchi et son rôle essentiel à table.
Une composition généreuse réunissant plusieurs types de kimchi : au chou, au radis, à l’oignon vert, et même en saumure blanche (baek kimchi). Parfait pour montrer que le kimchi ne se limite pas à une seule recette, mais représente un univers culinaire riche et vivant.

Et si vous goûtiez la Corée ?

Chez Link Mundo Studio, nous croyons qu’un voyage se vit aussi à table. Nous vous conseillons sur des expériences culinaires authentiques, en immersion dans les marchés, les maisons traditionnelles, et même auprès de chefs locaux. 
Vous rêvez de goûter la Corée ?
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